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Sidi Bel-Abbès : Les infrastructures sportives en débat

par M. Kadiri

Une rencontre s'est tenue dimanche à la bibliothèque « Paroles et écritures » et a été consacrée à deux clubs de la ville, l'un à l'occasion de son retour l'ex-ONACO, et l'autre en signe de solidarité avec le CRBA (ex-Gambetta), en présence des Lacarne Belaïd, Khelladi, Petit Abbès (USMBA 1956), d'ex-dirigeants tels Chambi et Benfeghoul, ainsi que d'anciens footballeurs comme Douina et Ghaouti. L'objet principal de cette réunion avait trait au retard d'achèvement des travaux entrepris dans les stades de la ville et dont l'homologation pose problème, « Ce qui pénalise le football et la jeunesse locale » dira un des intervenants, Bennabi Abdelkader. Sidi Belabbès, avec sa pléiade de clubs toutes divisions confondues, et hormis l'USMBA évidemment mieux nantie, souffre du manque d'infrastructures. La plupart des clubs sont des SDF, et il ne faut pas s'étonner si leurs joueurs n'arrivent pas à progresser. D'autres aspects entravent l'évolution du football local et des comptes doivent être demandés en ce qui concerne la gestion et la formation des petites catégories. Le vivier local qui jadis faisait la fierté de la ville, semble tarir. La présence du maire de la ville Miloua Hadri, et du président de la commission des sports Talha Zouaoui, a été fort bien accueillie par les intervenants dans la mesure où ces responsables se sont engagés publiquement à prendre en charge les volets qui relèvent de leurs prérogatives. Quelques intervenants ont fait un constat très significatif : « En 1962, la ville de Sidi-Belabbes avait deux stades. En 2011, le nombre est le même alors que la population s'est considérablement accrue.

 De fait, le nombre de clubs et de pratiquants est beaucoup plus important ». Ce constat ayant été admis, Miloua Hadri, gageons que cette rencontre aura des suites positives.