A raison d'une fois par semaine, entre 8 et 13h, les étudiants de l'Ecole nationale supérieure de l'enseignement technique d'Oran (ENSET) organisent, depuis hier, un mouvement de protestation décidé la veille en assemblée générale dans le but d'amener le ministère de tutelle à répondre favorablement à la plate-forme des revendications qui lui a été adressée depuis plus d'un mois. Ce document, qui renferme une dizaine de revendications, s'articule notamment autour de l'équivalence des diplômes de l'enseignant du secondaire et du primaire, avec respectivement celui du Master et de la licence académique, de permettre aux professeurs de l'enseignement moyen de s'inscrire en seconde année de magister, de faire bénéficier à travers un concours national les professeurs du système LMD, ainsi que le changement d'appellation de certains diplômes d'enseignants conformément aux nouveaux statuts de la fonction publique. Pour les protestataires rencontrés hier, la solution ne relève nullement de l'administration de l'école, mais en revanche du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui doit prendre en considération ces revendications et éviter que la situation empire au niveau de ces établissements qui forment annuellement l'encadrement pédagogique pour tous les paliers du secteur de l'éducation. Selon nos sources, le recours à cette action de protestation intervient après l'échec de la conférence nationale organisée autour des perspectives des écoles et établissements spécialisés dans la formation des enseignants, un volet pour lequel a été mis en place un atelier.

Les travaux de ce dernier n'ont pas abouti au vu des divergences qui séparent les représentants des étudiants et ceux de la tutelle. Notons que cette protestation a été suivie par un grand nombre d'étudiants.