Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

L'Algérie citée: Mises en garde américaines contre des risques d'attentats

par Djamel Belaïfa

Le département d'Etat US vient de réitérer sa «mise en garde mondiale» aux Américains contre les risques de terrorisme, mettant l'accent dans un second message sur les risques d'attentats encourus au Royaume-Uni. Cette mise en garde, la deuxième après celle d'août 2010, fait suite aux informations en possession du département d'Etat US, selon lesquelles Al-Qaïda et les organisations qui lui sont affiliées continuent de planifier des attaques terroristes contre les intérêts américains dans de multiples régions, notamment l'Europe, l'Asie, l'Afrique et le Proche-Orient. Cette longue note de conseils aux voyageurs évoque, entre autres, des «informations crédibles» selon lesquelles des projets terroristes continuent d'être fomentés au Proche-Orient et en Afrique du Nord, citant l'Arabie Saoudite, le Yémen, le Liban, la région de Kabylie en Algérie, et trois pays sahéliens : le Mali, la Mauritanie et le Niger. Parmi les autres zones évoquées figurent notamment la Corne de l'Afrique et l'Asie centrale et méridionale. Dans un second message d'alerte, le département d'Etat, informe les Américains se trouvant au Royaume-Uni «du maintien d'un niveau élevé de menace terroriste», en particulier dans les transports publics. L'alerte expire le 30 avril 2011.    

 Par ailleurs et selon l'AFP qui cite le porte-parole de la diplomatie américaine Philip Crowley, la plupart des ambassadeurs américains dans le monde, sont réunis cette semaine à Washington pour une «conférence mondiale», au département d'Etat. Il s'agit, selon les mêmes sources, d'une «réunion historique». Les chefs de mission, dont le nombre exact n'a pas été précisé, vont se familiariser avec la «Révision quadriennale de la diplomatie et du développement» (QDDR), une vaste réforme visant à les transformer en «patrons» plus impliqués dans le développement et la prévention des conflits et plus soucieux de la gestion de leurs budgets.

 Ils vont aussi être amenés à dialoguer avec la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, le chef d'état-major interarmées, l'amiral Mike Mullen, et le conseiller pour la sécurité nationale Tom Donilon.

 La QDDR, avait expliqué en décembre Mme Clinton, doit transformer la mission des ambassadeurs américains, qui auront «plus de pouvoir et seront responsabilisés en tant que PDG de missions interministérielles».