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Des promesses pour le chemin touristique

par A. E. A.

Le secteur du tourisme dans la wilaya de Constantine a bénéficié de l'inscription de trois opérations d'étude de projets de réalisation, au titre du programme 2010-2014.

Selon Mme Salima Boulala, la chargée du dossier investissement à la direction du tourisme, « ces opérations ont trait à la réfection du chemin touristique longeant les berges du Rhumel, à l'établissement de l'aménagement touristique à l'échelon de toute la wilaya et à la réalisation d'un centre d'information et de documentation touristiques. L'enveloppe financière globale affectée à ces actions se monte à près de deux milliards de centimes».

Ainsi pour ce qui concerne le chemin touristique, «il s'agit de l'étude de sa réhabilitation d'un coût de 250 millions de centimes qui constitue, certainement là, une réelle relance de cet ancien projet au niveau de ce site qui faut-il le souligner, est des plus attractifs de la ville, puisqu'il permet aux visiteurs de se déplacer tout le long des gorges et des falaises du Rhumel avec des vues saisissantes. Durant l'époque coloniale, ce chemin était considéré comme la principale attraction du vieux rocher, en dehors de ses ponts suspendus. En effet, accroché aux gorges du Rhumel en les serpentant sur une longueur de 1800 mètres, il en était l'un des joyaux avec le pont suspendu de Sidi M'cid.

Le projet d'étude pour la création d'un centre d'information et de documentation touristiques, qui est d'un coût de plus de 200 millions de centimes, représente la deuxième opération du programme d'action du secteur. Il s'agira d'un centre qui fonctionnera comme une agence multiservices à l'adresse des touristes nationaux et étrangers. Selon notre interlocutrice, «c'est d'ores et déjà la disponibilité de l'assiette de terrain qui pose problème. La direction du tourisme, souhaiterait qu'il soit à Zouaghi, à proximité de la future gare multimodale, en raison de l'affluence de population, mais cet emplacement a été refusé, pour utilité des terres agricoles tout autour de la gare. Enfin, le plus gros morceau de l'enveloppe financière restant, soit plus d'un milliard 500 millions de centimes, ira à l'établissement du schéma directeur d'aménagement touristique (SDAT), qui est une espèce de plan d'occupation des sols (POS), à vocation touristique. Il s'agit en quelque sorte, d'une carte sur laquelle seront localisées les poches de terrain susceptibles de recevoir des investissements et des aménagements touristiques», conclut notre source.