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De la littérature religieuse maghrébine

par Mohamed Ghriss

Suite et fin

Trois illustres qotbs spirituels fondateursCe nouvel habitus culturel, est du ,selon Houari Touati, à trois hommes qui ont contribué, plus que d'autres au niveau local, au façonnement durable de ses particularités compilatrices : il s'agit de l'Algérois cAbd'l-Rahman al-Tha 'alibi, ( 875 ?/1470 ?), formé à Bougie (6), du Tlemcénien Muhammad b. Yusuf (895/1489), et le Zabien Abd' l-Rahman al-Akhdari (-983 ?/1575 ?) (7), ce dernier étant un rural, lié à la culture locale de sa contrée, formé, probablement, à Constantine, la grande métropole de choix ,de l'Est algérien, spécialisée dans l'enseignement de l'exégèse religieuse , rhétorique et grammaire arabe .

Pour ce qui concerne Tha alibi, le vénérable cheikh algérois doit sa renommée à son érudition exégétique coranique, philologique, mystique et traditionnaire, qui lui permet de commenter et d'enrichir, notamment, l'abrégé du Muharrir al-wajiz de l'éminent spécialiste de sciences coraniques en Occident musulman, le cadi grenadin Ibn cAtiyya ( -542/1148»).

Houari Touati , jette quelques lumières sur la spécificité de ces écrits ?manuscrits, vestiges souvent signalés ,de nos jours, quoique altérés, dans le Sud du pays,généralement, en évoquant ,entre autres, l'exégèse coranique d'un Tha 'alibi répandue à l'échelle de tout le Maghreb du fait qu'elle procédait de la tension exotérique /ésotérique, dhahir/batin, caractéristique du champ religieux en cette période, affichant «un refus déclaré de toute herméneutique rationaliste de la parole divine» (8).

Cas pareil pour la démarche du théologien Sanusi caractérisée, elle également par une réaction anti-rationaliste s'opposant nettement aux considérations d'ordre philosophique dogmatique ashcariste rationalisante d'un Fakhr al-Din al-Razi (- 606/1210) (9).

Les préceptes de ce dernier étant connus pour être composés sur le mode littéraire traditionnel et coutumier de la profession de foi, se présentant sous forme abrégée, la contrée maghrébine s'avérant généralement peu encline à la spéculation dogmatique, se contentant souvent «du plus petit de ces traités» Non point à partir de la forme itinéraire du compendium mais de celle du poème mnémotechnique, une vieille technique andalou- maghrébine. Akhdari compose toute une série de traités versifiés dans lesquels il vulgarise la rhétorique, la logique, l'arithmétique, l'astronomie. Chacun de ces traités versifiés est doté d'un commentaire. Le XVIIe siècle apprécie en particulier les deux traités de logique, le Sullam, et de rhétorique, le Jawhar al-Maknun . Ses lettres en rajouteront d'autres gloses. A Alger, en particulier, le commentaire le plus célèbre du traité de logique est celui de du mufti Sa'id Qaddura (-1066/1655), du traité de rhétorique celui de Muhammad b. Muhammad al - Thaghri (-1115/1703). (10)

Parmi les ouvrages de ces théologiens algériens notoires, on compte surtout les œuvres orientales inscrites au programme des jeunes talebs, comme les traités, énumère Houari Touati : «en théologie : Ikhtisar al- Tawali' de Baydawi ( -685/1286), en logique : les Jumal de Khunaji ( -624/1227) avec le commentaire du Tlemcénien Ibn Marzuq al ?Hafid ( -742/1339) , ainsi que l'Isaghuji de Abhar (-664/1265) avec les commentaires du Tlemcénien Sanusi et du tunisois Qalsadi , en rhétorique : le Talkhis al Miftah de Qazwini ( -739/1339) avec son commentaire, le Mutawwal de Taftazani, en droit : les deux Mukhtasar des Egyptiens Ibn al-Hajib ( -646/1248) et Khalil ( -776 ?/1375 ?) avec les commentaires de leurs compatriotes Tata'i et Bahram et du Marocain Ibn Ghazi et du Libyen Hattab, en fondements du droit : le Jami' Usul d'Ibn al-Hajib avec le commentaire du Tlemcénien cUqbani, en traditions prophétiques : les deux Sahih -s de Bukhari (256/870) et de Muslim ( -261/875) en particulier et la Alfiyya de cIraqi ( -806/1403)» (Cf. Houari Touati, Ibid).

Houari Touati observant dans ce contexte le peu d'ouvrages de Maghrébins au programme de ce XVIIe siècle, « à peine trouve-t-on en droit la Risala du Tunisien Ibn Abi Zayd al-Qayrawani (- 386/996) avec les commentaires des Marocains Abu ?l-Hasan al-Sughayyir et Abd ?l Rahman al-Jazuli»,indique-t-il, évoquant également en grammaire la célèbre Alfiyya de l'Andalou Ibn Malik et la Ajrumiyya du Marocain Ibn Ajrum al-Sanhaji ( -723/1323) aux cotés du Mughni al-Labib d'Ibn Hisham (-761/1360) et des Jumals de l'oriental Zujaji , en métrique : la Khazrajiyya de l'Andalou Sharif al ?Gharnati ( -760/ 1358) et en répartition des droits de successions : le Zimam al-Ra'id d'un autre Andalou, Ibn al ?Hawfi ( -785/ 1383),et le Nadm du Tlemcénien Abu Is'haq al ?Tilimsani (- 690/ 1291)...

Cette bibliographie, signale Houari Touati, «n'appartient pas en propre à la culture algérienne : elle est partout dressée dans le Maghreb de l'époque (11). Son inventaire appelle au moins deux remarques. La première est que celui-ci est largement soumis à la prépondérance de l'Orient suivi de l'Andalousie. La deuxième est que le XVII è siècle tient pour valables les mises en ordre effectuées aux XIII è et XIV è siècles lors même qu'elles sont en rupture avec les conditions d'exercice de la pensée à l'age classique. Irrémédiables, les effets mnésiques de cette cassure profonde sur la conscience intellectuelle islamique sont telles qu'au XIV è siècle déjà ,Ibn Khaldun constate que «les ouvrages et les méthodes des Anciens sont abandonnés comme s'ils n'avaient jamais existé» (12).(?)».( Extrait de l'ouvrage de Houari Touati : «Entre Dieu et les hommes : Lettrés, saints et sorciers au Maghreb du 17 è siècle » ) (13)

L'ouvrage de Houari Touati est d'autant plus intéressant qu'il a su utiliser, à bon escient, les récits des manuscrits comme des «productions comparables à n'importe quel outil cognitif et représentatif» à même de nous permettre de comprendre la vie sociale en tant que «rapports symboliques», comme nous le dit l'universitaire Khadidja Khelladi , à ce propos , et qui avait été ,elle-même, amenée sur cette piste par les usagers même de ces récits à la faveur d'une relecture des récits de la geste hilalienne dictée par la nécessité de dépoussiérer la bonne vieille légende de Keblout pour voir plus clair :

«C'est dire que, précisément, ces convergences sémantiques et structurelles constituent des éléments évidents de ce que l'anthropologie historique et culturelle appelle la personnalité de base, non hermétiques (?) Ainsi, appréhendés, ces hypertextes n'offrent pas seulement une légitimation identitaire conjoncturelle, ils rapprochent des structures anthropologiques de l'imaginaire. Défiant les les articulations synchroniques rigides, ils deviennent «matière à identité et à pensée». Ce que dit J.Berque à propos de Tijani correspond à un modèle de formation des épopées et légendes ancestrales en Algérie, voire dans le Maghreb. Mais nous y retrouvons aussi l'esprit mystique évoqué par Kaddache et la recherche d'une langue idéale, poétique (?) ces références connexes (?) expression de la fonction active de la mémoire collective (?) sont liées non seulement à une logique d'assemblage des groupes au Maghreb mais aussi à une logique créatrice. En particulier, elles correspondent d'une part à des modes de vie et à des mouvements de populations et d'autre part à des évolutions des expressions populaires qui se développent essentiellement à partir du XI è siècle, ce XI è siècle qui en est tellement imprégné tout autour de la Méditerranée. Nous pensons aux chansons de geste, certaines parties de la geste hilalienne étant contemporains de la chanson de Rolland et aussi aux routes des Hilaliens qui entrecoupent celles des Croisés, enrichissant « le conservatoire des représentations» comme dit Dumézil. Et les légendes, les contes, la poésie lyrique ou généalogique vont travailler à une régulation progressive des contingences. Parmi lesquelles le nomadisme en interaction avec le mysticisme.». (14).

Cheikh Abderrahmane At-Thaalibi, saint patron d'Alger (1384- 1474)

C'est vers 1384 que naquit Cheikh Abderrahmane At-Thaalibi , le célèbre patron d'Alger qui étudia à Bejaia, puis à Tunis, Le Caire, La Mecque, avant de revenir en 1419 dans la capitale algérienne ou il se consacra à l'enseignement jusqu'à sa mort en 1474. Il était connu pour être le disciple du cheikh Zarrouq al-Barnousi, dit «le maître des deux voies » : l'exotérique abordant la multiplicité des formes d'apparences extérieures tel qu'en usage dans la religion du profane et l'ésotérique caractérisée par le fond occulte et voilé inhérent à l'essence principielle d'harmonie unitaire tel que le conçoit le soufisme transcendantal, le saint patron d'Alger ayant eu le souci , en perpétuant l'héritage spirituel recueilli, de concilier le soufisme et la Loi. Son legs témoigne de ses commentaires du Coran, faisant étalage d'un esprit de finesse, par - ci, et celui empreint d'étrangetés obscures, par-là, avec sa curieuse compilation sur «les fins dernières»...ou fin des temps , qui l'on été ,en quelque sorte, non pas dans l'absolu comme l'entrevoyaient les conceptions scolastiques passéistes du monde ancien et les appréhensions «justifiées» de ses plus illustres poètes et philosophes, mais de façon toute relative avec l'évanouissement total de ce dernier et le surgissement sur ses décombres des germes tonitruants d'un monde autre, radicalement nouveau, sans commune mesure avec l'antécédent, et constituant dans ce cas de figure bien «une fin des temps» pour le monde révolu des anciens?

 Aperçu des écrits du Cheikh Abderrahmane AT-THAALIBI L'Exégèse de la Sourate El-Kalam

(«LA PLUME»)

Lis au nom de ton Seigneur qui a créé! Qui a créé l'homme à partir d'une adhérée. Lis! Ton Seigneur est le plus Généreux, Par la plume Il a certes enseigné, Il a enseigné à l'homme ce que point il ne savait. (S 96, V1-5)

Ces versets du Livre de Dieu sont les premiers à avoir été révélés dans la grotte de Hira.

«Lis au nom de ton Seigneur quia créé!»; voulant dire : «Lis ce Coran en commençant par invoquer le Nom de ton Seigneur!». On peut aussi supposer que la chose qu'il lui a été demandé de lire soit «le Nom du Seigneur quia créé». Ce serait alors comme s'il lui était dit: «Lis cette formule!».

«Qui a créé l'homme à partir d'une adhérée»; l'»adhérée» ou l'»adhérence» renvoie au petit morceau de sang qui constitue le fœtus dans le ventre de la mère.

 «L'homme» dont il set question ici renvoie évidemment au genre humain en général. «Lis! Ton Seigneur est le plus Généreux»; le Divin insiste sur l'attribut de la générosité ( el qaram) afin d'apaiser l'émotion de son Prophète. C'est comme s'Il lui disait : «Fais ce qui t'a été demandé et sache que ton Seigneur n'est pas comme ces autres seigneurs; Lui, Il est Généreux et Il n'a aucun défaut».

Dieu rappelle ensuite à l'home l'un de ses plus grands bienfaits : celui de la plume: «Par la plume Il a certes enseigné», «Il a enseigné à l'homme ce que point il ne savait»; certains docteurs disent que l'homme dont il est question ici serait Adam. Pour d'autres, au contraire, il réfère à l'humain en général, et cela parait plus pertinent.»

L'exégèse de la sourate El-KALAM, «La Plume»; par Cheikh Abderrahmane AT-THAALIBI, extrait de : Les joyaux éclatants dans l'exégèse du Coran «El djawahir el hiçan fi tefsir el qur'an»,Notes et traduction de l'arabe par Issam At-Thaalibi pp. 177- 178, Casbah Editions, Alger 2010.

Des Saints du Chélif Parmi les saints de la tradition populaire qui ont rayonné d'une aura particulièrement chargée, nous pourrons citer,à titre d'exemple concret , certains personnages «awliya» évoqués par Habib Tenguour dans sa remarquable étude d' «Espaces hagiographique des Beni Zeroua'al de la plaine du Chélif», (région d'origine de l'auteur du présent ouvrage qui redécouvre ,ainsi à la faveur du travail exploratoire de ce méticuleux chercheur - romancier, les «ridjal es-salihine» , tels Sidi Brahim , Sidi M'Barek , Sidi El- Waza'e, Sidi Ben Sha'a,etc.,dont le souvenir d'enfance marquant des somptueuses frairies annuelles ( ta'em inter-communautaire de fin d'été) et veillées poétiques d'éloquences verbales au clair de lune pastoral , clamées en l' honneur du Prophète de l'Islam, des saints de la contrée et du combat pour le Bienfait et contre le Mal ,en général, reste à ce jour , indélébile !).

Laissons la parole à l'investigateur des lieux de ces saints du Chélif ou «awliya salihine» dans la tradition populaire : «(?) Les traditions que j'ai pu recueillir à leur sujet ne donnent guère de précisions (?) elles permettent cependant d'en tracer des portraits qui sont des indicateurs fondamentaux pour appréhender la vision populaire du sacré et pénétrer les pulsions religieuses profondes et ingénues. Ces traditions introduisent immédiatement celui qui les reçoit dans l'univers du mythe, dans l'achronie d'un temps parfait traversé par des êtres exceptionnels guidés dans la Voie droite. Un temps «qui est un défi à ce temps(?)», et, «(?) malgré le flou des informations historiques, ces quatre personnages semblent faire partie des saints les plus anciennement installés sur le territoire des Beni Zerou'al et l'avoir marqué de leur empreinte. C'est vers la fin du XV è ? début du XVI è siècle que se dessinent leurs figures. La période était à l'éclosion de la sainteté, et c'est peut-être dans cette période tourmentée, éclatée, bouleversée qu'il faudrait chercher les prémices du Maghreb présent.( pour cette période voir les analyses judicieuses de J. Berque, 1978). Ce Qui apparaît avec certitude, c'est que la tradition orale a retenu les évènements, ou plutôt le climat, de cette période pour les transcender dans le mythe. Le Maître de l'heure (moul es-sa'a) a failli paraître dans la personne de Sidi Ahmed ben Yousef (er-Rashedi el- Miliani). Celui-ci exerça une influence réelle sur tout l'Ouest du Maghreb Central grâce au réseau de disciples qu'il forma et dirigea vers chaque tribu de la région. (?) Sidi Ahmed ben Yousef semble être la figure centrale du maraboutisme algérien. Il est le pole ( qutb) vers lequel convergent de nombreux personnages charismatiques. Il concentre en lui les qualités de soufi lettré et de derwich populaire ; il est la synthèse du «saint studieux» et du «saint furieux» et c'est en cela qu'il occupe une place de premier plan dans l'imaginaire du monde rural traditionnel. C'est avec Sid Ahmed ben Yousef que s'opère la cristallisation de l'image du marabout telle qu'elle subsiste encore dans les mentalités. Il est en quelque sorte le modèle du genre, le «patron», «l?idéal-type». Sidi ben Sha'a qui fut un de ses disciples préférés, lui a emprunté de nombreux traits de caractère et de comportement et a contribué à la propagation de son enseignement religieux, basé essentiellement sur le «tawhid» défini par el-Ghazali repris par esh-Shadili. Les imprécations que Sid Ahmed ben Yousef lançait contre les tribus et les cités qui excitaient son courroux sont devenues proverbiales, elles sont un des éléments constitutifs de la culture populaire et de l'imaginaire collectif. Pulsions farouches, elles côtoient les quatrains amers que Sidi Abd ?er-Rahman el ?Mejdoub, cet autre pole de la sainteté populaire ( maghrébine).Car le Verbe intempestif du saint demeure son charisme le plus efficace !» (15).

Notes:

(5)- Cf. H.Touati, «Entre Dieu et les hommes : Lettrés, saints et sorciers au Maghreb du 17 è siècle.», Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris 1994.

(6)- Ahmad BABA Al-TINBUKTI , Nayl al-lbtihaj, le Caire, 1911.p 163-175 : Al-Wazir Al-Sarraj , Al - Hulal al-Sundusiya , éd. M al-Habib Hayla , Beyrouth , Dar Al Gharb al-Islami 1984.1. p. 611-615.Ta'rif, op. cit., 1 p. 67-72 .

(7)- Ta'rif op. cit. 1. p. 58 : ABD' L- QADIR AL JILALI , Tarikh al- Jazai'r al-?Amm, Beyrouth , Dar al-Thaqafa ,1981 ,1 .p. 507-509.

(8)- ?ABD' L'RAHMAN AL-THA' ALIBI , Jawahir al-Hisan fi tafsir al ? Qur'an ,éd A Talbi ,Alger ,ENAL,. 1985 4 vol.

(9)- voir sur ce personnage et son œuvre, le travail récent de JAMAL AL ?DIN BUQLI , Al - Imam Ibn Yusuf al-Sanusi wa' Hm al - Tawhid , Alger, ENAL ,1985.

(10)- Texte arabe et traduction publiés par J.-D. Luciani à Alger en 1896. Réédition Buqli en 1985.

(11)- Pour le Maroc, voir J. Berque , «Ville et université : aperçu sur l'histoire de l'école de Fez» . Revue historique du droit français et étranger, tiré à part, 1949,p. 64- 117 ; ID. A. Yousi, Problèmes de la nature marocaine au XVII è siècle . Paris, Mouton, 1958,p. 69- 82 : M. Hajji, Al ? Zawiya al ?Dila ?iya , Casablanca , Matba'at al-Najah, 1988, 2è éd. Pour la Tunisie, voir A. ABDESLAM, Les Historiens tunisiens des XVIII è siècles. Publications de l'Université de Tunis,p.21-58 ; et P. SEBAG, Tunis au XVII è siècle, Paris, L'Harmattan, 1989 ?P ; 2356 254.

(12)- Ibn Khaldun , Muqaddima,trad. de V. Monteil, Paris, Sindbad, 1978, III.

(13)- Cf. Houari TOUATI, Entre Dieu et les hommes : Lettrés, saints et sorciers au Maghreb du 17 è siècle, p. 38-40, (Bibliothèque de la Maison des Sciences de l'Homme, 1994 ? 311 p. ill. : 23 cm- Recherche d'histoire et de sciences sociales ?ISSN 0249 ? 5619 : 59), Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales ? Paris 1994).

(14) Cf. Khadîdja Khelladi , étude «Ballade avec Nedjma et les autres à Ain Ghrour», pp.126, 129, 130, dans ouvrage collectif «Algérie, ses langues, ses lettres, ses histoires?», sous la coordination de Afifa Bererhi, Beida Chikhi, Editions du Tell, Blida 2002).

(15) Cf. Habib Tengour, pp . 169-170, ouvrage collectif Espaces Maghrébins pratiques et enjeux, Actes du colloque de Taghit 23-26 décembre 1987 , Université d'Oran, URASC-ENAG/ éditions, Algérie 1989).