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Saïda: La ville pense à Mami

par Ali Kherbache

La condamnation de Cheb Mami à 5 ans de prison par la justice française a soulevé beaucoup de réprobation, et notamment chez les Saïdéens connaissant le jeune Khalifati. «Naïf, proie facile pour les serres de prédateurs en quête de notoriété et de gain facile». La population garde tout de même un espoir en l'équité et l'humanisme des responsables, car «un rossignol ne peut être enfermé, même si la cage prête à méditation», dira un proche, qui reproche à l'ambassadeur au raï «ses fréquentations et sa crédulité». Mohamed Khalifati, l'enfant de Saïda, a même composé une chanson dans laquelle «il se reproche ses proches», mais il doit «se ressourcer à la Santé» afin que «Mami reprenne de plus belle la vie qui ne devrait pas s'arrêter à Bobigny», est-il souligné, d'autant que les Saïdéens de tout bord soutiennent le concitoyen «pris dans le piège des voraces».

La fête de l'indépendance de l'un et l'autre des pays riverains de la Méditerranée serait les prémices, on l'espère, de la juste appréciation de la liberté d'un enfant pris en faute, et en... pleurs.