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Zerhouni: «Les deux femmes violées par l'agent de la CIA ne sont pas algériennes»

par R.N

La situation sécuritaire en Algérie s'est améliorée de manière «très significative», a indiqué mercredi à Blida, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Noureddine Yazid Zerhouni.

«Au cours de ces derniers mois, les services de sécurité et l'Armée nationale populaire (ANP) ont obtenu d'excellents résultats et le dernier en date consiste en la reddition de Bentouati, qui était un des principaux responsables de la zone centre», a précisé M. Zerhouni, lors d'une conférence de presse animée en marge de la visite de travail qu'effectue le président de la République dans la wilaya de Blida. «C'est très positif», a-t-il ajouté, soulignant que «les choses se sont améliorées de manière très significative». Interrogé sur les appels lancés par le terroriste repenti, Hassan Hattab, dans la presse, le ministre a rétorqué que «ses appels ont eu des impacts sur les groupes (terroristes armés) et il y a eu des problèmes et des tensions sérieuses au sein de ces mêmes groupes, c'est-à-dire, entre ceux qui veulent se rendre et ceux qui ont refusé».

Concernant le statut de Hattab qu'il a qualifié de «particulier» et d'»atypique», M. Zerhouni a affirmé, à son sujet, qu'»il faudra que la justice tranche». A une question relative à l'affaire du «viol de deux femmes, supposées être des Algériennes, par un agent de la CIA» qui travaillait à l'ambassade des Etats-Unis en Algérie, le ministre a indiqué qu'»aucune des ces deux femmes n'est algérienne du moment qu'elles ont la double nationalité», précisant qu'»aucune des deux victimes n'a déposé une plainte auprès de la justice algérienne».

«Ces deux dames résident à l'étranger et ont préféré déposer plainte à travers les réseaux de leur nationalité d'adoption, et il est difficile de trouver la bonne démarche dans cette situation particulière», a encore expliqué M. Zerhouni. «Dans cette affaire, il reste à définir si ces actes de viol ont été le fait d'un pervers ou s'il s'agissait de l'utilisation d'un moyen pour faire pression sur des citoyens étrangers pour les recruter à des fins à déterminer», a-t-il ajouté, relevant que «selon l'une ou l'autre éventualité, la gestion (de l'affaire) devrait être différente».