L'eau source de vie, l'eau première richesse naturelle, l'eau au départ de tout être vivant, nous pouvons ainsi continuer

à citer à l'infini les bienfaits de l'eau et son omniprésence dans tous les cycles de la vie humaine, animale ou celle des plantes.



Mais, cette eau si nécessaire à la vie peut faire défaut ou ne pas se trouver en quantité suffisante pour les hommes, car elle obéit à un cycle déterminé, ce qui oblige les hommes à en user de manière sensée. Pour la wilaya de Blida, il faut dire que sa situation géographique au sein de la plaine de la Mitidja en fait une région particulièrement riche en eau, et il ne faut à ses habitants que préserver cette richesse pour ne pas en manquer.

La wilaya de Blida possède trois moyens pour s'approvisionner en eau : les eaux superficielles, les eaux souterraines et les sources, mais utilise d'une manière presque exclusive les eaux souterraines, ce qui a fait baisser dangereusement la nappe aquifère de la Mitidja.

Les eaux souterraines sont aussi extraites grâce aux sondages, pour la plupart sans autorisation - on en a dénombré 2.000 - et utilisées pour l'agriculture et dans les douches et autres hammams. Pour les eaux superficielles, il y a lieu de noter que 80 % d'entre elles retournent à la mer, mais cette tendance tend à baisser après les différents projets initiés à travers la wilaya, même s'il faut encore songer à construire des retenues collinaires le long de l'Atlas blidéen, ce qui permettra de les utiliser pour les besoins domestiques et surtout agricoles. Enfin, concernant les sources, nous pouvons dire que leurs eaux sont encore très peu utilisées malgré leur nombre assez important ainsi que leur débit si nous réussissons à les rassembler. D'ailleurs, il existe plusieurs exemples à travers la wilaya qui ont démontré l'efficacité de cette technique, puisqu'elle a permis d'alimenter de grands quartiers populeux.

Mais quoique l'on puisse faire, les citoyens vivront toujours dans une crise, malgré la quantité astronomique de l'eau extraite ou emmagasinée, car au moins 40 % de cette eau est perdue à cause de la défectuosité des conduites sans parler de son utilisation irrationnelle pour l'agriculture, le lavage des voitures ou autres. En outre, il y a très peu de citoyens qui paient leurs consommations d'eau, surtout quand ce sont les APC qui la gèrent.