Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

La solution finale version israélienne

par Kharroubi Habib

Déjà plongée dans une gravissime situation humanitaire conséquence du sévère blocus israélien auquel sons conclave est soumise depuis plus de dix ans, la population de la bande de Ghaza est désormais littéralement menacée dans sa survie en raison de la fermeture lundi passé par les autorités sionistes du seul point de passage de marchandises qui était encore ouvert entre Israël et son territoire. Cet ultime verrouillage qui isole absolument et totalement la bande de Ghaza a été décidé en représailles des manifestations «non-stop» que les Ghazaouis mènent sans discontinuité depuis la fin mars. Il n'a pas suffi au pseudo-«Etat moral» que prétend être Israël que son armée tue et massacre des manifestants pacifiques. Assuré qu'il est de l'approbation inconditionnelle de son allié américain et de l'indifférence que le monde arabe officiel affiche devant le traitement inhumain qu'il inflige aux Ghazaouis, il vise désormais ni plus ni moins qu'à asphyxier totalement la bande de Ghaza dans le but que sa population se trouvera confrontée à une situation humanitaire plus dramatique encore qui la forcerait à cesser son mouvement de la «marche du retour». Pour qu'il en soit ainsi, les fascistes qui gouvernent en Israël ont également décidé de réduire à 6 milles nautiques la zone de pêche au large de la côte de Ghaza. Ce qui par conséquent prive les pêcheurs ghazaouis d'accès aux eaux recelant une ressource halieutique.

Ils ont de même annoncé que les représailles israéliennes ne se limiteront pas à ces deux actes barbares décidés à l'encontre de la population de la bande de Ghaza. Netanyahu et son ministre de la Défense ont déclaré qu'Israël se préparait à prendre d'autres mesures pour en finir avec le mouvement de la «marche du retour». Il est clair que dans l'esprit des deux sinistres personnages ces autres mesures vont être de nature militaire. Ces nazillons sionistes agissent à l'égard de la population ghazaouie à l'exemple de leurs inspirateurs du troisième Reich allemand. Le sort qu'ils infligent à cette population est du domaine de la «solution finale» par laquelle Hitler et ses suppôts ont cherché à régler le problème des juifs. Il est su par tout le monde que la population ghazaouie en est réduite par l'ignoble blocus auquel même un Etat arabe, l'Egypte, participe en ayant fermé lui aussi le point de passage entre la bande de Ghaza et son territoire à d'insoutenables conditions de survie. Il n'échappe à personne qu'elle est désormais ciblée par une opération à finalité génocidaire. Si le droit d'ingérence humanitaire auquel se réfèrent les «consciences» interventionnistes occidentales a quelque justification, la situation humanitaire dans la bande de Ghaza est celle qui le lui fournit. La population ghazaouie est menacée dans sa survie. Ne pas la protéger et lui porter secours rendra la communauté internationale coupable du crime absolu contre l'humanité de non-assistance à peuple en danger contre qui plane une opération du type «solution finale».