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Nouvelle pandémie, nouvelle alerte

par Abdou BENABBOU

Devrions-nous admettre une bonne fois pour toutes qu'une espèce de malédiction poursuit le monde et que les affres produites par la nature ont l'air de se perpétuer ? Nous n'en avons pas encore fini avec les coups de boutoir maléfiques et successifs des coronas aux différents visages qui ont emporté des millions d'êtres humains et voilà qu'une nouvelle épidémie frappe à nos portes.

Curieux nom que celui qu'on lui donne en la dénommant «variole du singe» comme pour pointer le doigt indéfiniment sur un continent pourvoyeur de tous les malheurs. Or l'intrus maléfique a entrepris sa chevauchée à travers toute l'Europe et on ne l'a signalé que dans deux pays africains, la République centrafricaine et le Nigéria. 1.284 cas de contaminés et 58 décès ont été déjà enregistrés en RDC.

Les Etats-Unis, le Canada et l'ensemble des pays européens sont sous le joug d'une propagation du virus et le branle-bas de combat contre le récent phénomène est annoncé. Le Portugal, la Grande-Bretagne et l'Espagne sont les plus touchés et il est indiqué que la vague endémique n'est qu'à son début laissant penser qu'elle va faire du sien pour contrarier une difficile reprise d'un tourisme déjà mis à mal pendant plus de deux ans par le foudroiement du coronavirus.

Des assurances d'ordre médical sont cependant fournies affirmant que ce nouveau fléau ne provoque pas de graves désagréments physiques chez les humains, mais la vigilance est impérative d'autant que des décès ont d'ores et déjà été signalés.

Si les spécialistes en la matière et les organismes de santé se veulent rassurants en affirmant que la variole du singe n'est pas aussi féroce que le corona, la plupart des Etats touchés commencent à prendre les devants. Les alertes sont significatives et d'aucuns ont déjà en arrière-pensées le retour du port du masque dont on s'était débarrassé depuis quelques semaines à peine.

Il devient alors opportun pour les responsables et acteurs algériens de la santé d'ouvrir un grand œil face un nouveau mal qui semble aux premières nouvelles n'épargner aucun pays.