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Blida: L'université voit grand

par Tahar Mansour

Afin de faire face à un flux de plus en plus important chaque année, les responsables de l'université Saad Dahleb ont préconisé, avec les autorités locales et centrales, la réalisation de plusieurs infrastructures nouvelles qui viendraient renforcer la capacité de celle existante. Ceci a donc donné naissance au pôle universitaire d'El Affroun d'une capacité de 27.000 places pédagogiques et 18.000 lits dont 5.000 places pédagogiques et 2.000 lits ont déjà été réceptionnés l'année dernière. Conséquence heureuse de cette réception, une partie de la faculté des lettres avait été transférée vers El Affroun au début de l'année universitaire 2010/2011, bien que les voies d'accès n'aient pas été terminées et la sécurité des étudiants très mal assurée à cause du mur d'enceinte non encore réalisé. D'un autre côté, la voie d'accès initialement prévue pour donner directement sur l'autoroute la longera maintenant jusqu'à l'échangeur d'El Affroun car une gare de péage est prévue juste à proximité du pôle universitaire, d'où la nécessité d'accélérer les études de réalisation de cette voie afin de dégager les sources de financement.

 C'est d'ailleurs l'essentiel des discussions engagées entre M. Mohamed Ouchen, wali de Blida, le bureau d'études et le maître d'ouvrage, lors de la dernière visite sur le site. Concernant l'état d'avancement des autres projets comme la faculté de droit, celle des sciences sociales, de l'information et de la communication ainsi que les auditoriums et les 3 restaurants de 500 places, le DLEP affirme que le programme de réalisation se poursuit normalement selon le planning arrêté par toutes les parties et seront donc réceptionnés aux dates prévues. Enfin, et à l'intérieur de l'enceinte de l'université de Blida, une nouvelle faculté des sciences médicales composée de trois amphithéâtres de 500 places chacun viendra renforcer les capacités de l'actuelle faculté qui accuse un déficit certain en places pédagogiques. C'est donc un plus certain qui viendra désengorger de manière significative l'université Saad Dahleb à partir de la prochaine rentrée universitaire, permettant ainsi aux étudiants de poursuivre leurs études plus facilement et aux enseignants de travailler dans des conditions adéquates.