« L'amour et la peste», c'est le titre d'un film sous fond d'une histoire d'amour entre deux jeunes Algériens, entachée par le phénomène de la drogue qui sévit dans cette frange de la jeune population. Le jeune réalisateur du film, Salah Boufellah également scénariste de ce long métrage d'une durée de 1h15 a indiqué, en marge de la projection de son film, lundi dernier, qu'il ne s'attendait pas à un aussi grand succès de son travail et il a été très réjoui de l'affluence du public qui s'est déplacé en masse pour voir son film. Néanmoins, le réalisateur n'a pas manqué de parler des mauvaises conditions de tournage de son long métrage dont les scènes ont eu comme décors les villes de Boumerdès, Tizi Ouzou et Alger.

«C'est pratiquement grâce à l'argent fourni par les jeunes eux-mêmes, que le film a été réalisé sans le soutien financier d'aucune entreprise ou institution publique, ni autorité locale», a encore déclaré le réalisateur Salah Boufellah. Cependant, le mérite de cette œuvre cinématographique amateur est de mettre en exergue le fléau de la drogue qui ronge des milliers de jeunes gens, brisant l'espoir de beaucoup d'entre eux, qui sont proie du chômage et de l'oisiveté. Cette première expérience de tournage d'un film amateur va certainement incité d'autres jeunes porteurs de projets de scénarios de long métrage, à se lancer dans l'aventure de la réalisation cinématographique.