Le coup d'envoi de cette manifestation économique qui a duré deux jours a été donné par le docteur Bachir Mostefaï, ancien secrétaire d'Etat auprès du Premier ministère, chargé de la Prospection et des Statistiques.

L'intervenant a développé le thème des «Enjeux de l'économie algérienne, approches et moralisation de l'économie».

Son discours a été orienté sur l'université algérienne contre laquelle il a émis des critiques en déplorant que celle-ci n'a pas joué pleinement son rôle dans le développement de l'économie nationale. Pour preuve, il citera les classements récents et médiocres de nos universités établis par des organismes éprouvés.

En somme, il conclura par le manque certain de création, de recherche et d'innovation de l'université algérienne, contrairement à celles des pays émergents qui n'arrêtent pas de briller. Néanmoins, il suggérera l'installation d'organismes d'évaluation interne de nos universités, l'adaptation aux nouvelles normes de la performance et l'intégration aux organismes internationaux représentant des universités de réputation mondiale. Puisque la rencontre nationale a pour but principal de débattre sur le développement du tourisme par le secteur privé, d'autres conférenciers ont discuté sur pas mal de thèmes y afférents, à savoir «Les marques territoriales: un outil indispensable pour la promotion des territoires et des destinations touristiques et un appui aux secteurs économiques», un sujet qui a été abordé par la professeure Amziane Louiza de l'université de Tizi Ouzou.

Quant au docteur Ahmed Smahi et le professeur Med El-Amine Abderrahim de l'université de Tlemcen, ils se sont avancés sur un sujet important du fait que des retards regrettables ont été très remarqués à ce qu'il s'agit du «E-tourisme: nouvelle stratégie de communication touristique.

Cas du secteur hôtelier de Tlemcen». D'autres conférenciers venus des universités de Sétif, Boumerdès, Blida, Alger, Constantine, M'sila, Tipaza, Jijel et Bordj Bou Arréridj, sont intervenus sur les destinations touristiques, la nécessité de leur développement et leurs préoccupations environnementales.