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La fin du monde ont-ils dit ?

par Mohamed Ghriss

Alignement des planètes engendrant des cataclysmes, des comètes s'écrasant sur Terre, la date fatidique prédite par le calendrier Maya, et entre autres, l'irruption dans notre espace sidéral de trous noirs ou d'astéroïdes inconnus en provenance de l'extérieur du système solaire, entraînant sur leur passage chaos et désolation, etc., etc. Autant de supputations ces derniers temps sur la fin du monde présumée, confondant, comme l'ont remarqué des scientifiques, possible et plausible !

Et dans le but d'apporter quelques éléments d'éclairage sur la question, en se référant aux avis autorisés de divers scientifiques et experts, notamment les documents vulgarisés sur le Net de l'Observatoire de Haute-Provence du Sud- Est de la France (unité de Service et de Recherche du Centre National de la Recherche Scientifique et ceux d'UMS Pythéas, site du CNRS (USR 2207), rattaché à l'Institut des Sciences de l'univers) , les lignes qui suivent se proposent de présenter au lectorat un utile tour d'horizon sur ce point qui a fait tout récemment sensation ( et continue de le susciter) à travers le globe, en espérant qu'il contribuera à fournir quelques réponses satisfaisantes à nombre d'interrogations restées en suspens .

Avant tout, il convient de d'avertir que la somme de phénomène à propos desquels courent tant de spéculations, - entre autres l'alignement des planètes, le déplacement des pôles, la collision d'astéroïdes avec la terre, les cataclysmes attendus , les prédictions traditionnelles du fameux calendrier Maya ,etc., etc. , - ont tous été exagérés à l'extrême et s'écartent du bon sens commun et pour cause : l'alignement entre le soleil et le centre de notre galaxie, par exemple, ne se produit, pas tous les 26000 ans mais tous les ans, comme celui prévu en décembre 2012 . « Cependant, ce n'est pas un alignement exact, mais approximatif, car il y a tout de même 5 à 6 degrés d'écart (soit 10 à 12 fois la taille apparente du Soleil) », comme le précisent les spécialistes aguerris dont Patrick Rocher de l'IMCCE, qui nous enseignent que « le cycle de 26000 souvent évoqué concerne la période de précession de l'axe de rotation de la Terre qui fait que la direction du pôle Nord céleste se «balade» sur le ciel en faisant un tour complet en 26000 ans. Mais ceci n'affecte en rien l'alignement annuel, tout à fait fortuit, entre le Soleil et le Centre Galactique. Nombre d'autres alignements du même genre se produisent régulièrement entre le Soleil et d'autres astres sans ce que cela soit surprenant ou inquiétant.»

Et ce qu'il y a lieu d'éclaircir, comme le rapporteur de ces lignes a pu s'en rendre compte en consultant divers avis de spécialistes en astrophysique, archéologie de l'astronomie , etc., qui se sont exprimés dans des revues ou des forums répercutés via leurs sites Web, articles scientifiques, entretiens, et rediffusions commentées de façon explicite, - comme tente de le faire le présent exposé de votre serviteur- adepte du journalisme d'investigation, - c'est que les phénomènes généralement colportés par certains médias à sensation n'ont rien d'extraordinaire et interviennent dans le cours cyclique normal de l'évolution universelle. Ainsi, comme le signale Patrick Rocher de l'IMCCE :

« - Les planètes Jupiter, Terre et Venus seront en alignement le 23/12/2012, et auparavant l'alignement Jupiter, Terre et Mercure étant attendu, en principe, le 17/12/2012. De tels alignements entre planètes ayant lieu assez fréquemment, celui à venir n'a rien d'exceptionnel.

- Aux alentours de ces dates il n'y a AUCUN d'alignement de ces planètes, dans le sens d'alignement exact dans la ligne de visée. Mais seules les planètes Mercure, Mars, Venus et Saturne seront plus ou moins dans la même région du ciel que le Soleil. Comme Mercure et Venus sont sur des orbites internes à celle de la Terre, c'est normal qu'elles soient toujours peu éloignées angulairement du Soleil. Par contre Mars sera à 26 degrés du Soleil et Saturne à 52 degrés, c'est à dire assez loin et on ne peut même pas parler de groupement dans leur cas. Le seul alignement permanent est dans le plan de l'écliptique (orbite terrestre projetée sur le ciel), mais c'est parce que toutes les planètes ont des orbites qui sont dans le même plan. »

Concernant l'hypothèse répandue de l'apocalypse à la date butoir du 21 ou du 23 décembre 2012, - suivant une supposition attribuée au calendrier Maya prévoyant un alignement exceptionnel de la terre, du soleil et du centre de la voie lactée n'intervenant que tous les 25800 ans et pressentie entrainer fatalement des répercussions dramatiques (comme un déplacement voire une inversion des pôles , engendrant de graves dérèglements climatiques et causer subséquemment la fin de la vie sur notre planète terre ), - il faut savoir ,comme l'affirment les scientifiques, que la période de 25800 ans à laquelle se réfèrent souvent les spéculateurs, est celle de la précession ( le déplacement de l'axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite.). Comme nous l'apprend Patrick Rocher, « ce changement de direction est provoqué par le couple qu'exercent les forces de marée de la Lune et du Soleil sur le renflement équatorial de la Terre. Au cours du cycle de 25800 ans, l'axe de la Terre décrit la surface d'un cône à la manière d'une toupie. Ceci fait que l'étoile Polaire, qui est proche du pôle Nord céleste actuellement, ne le sera plus d'ici quelques milliers d'années. ».

Quant à la question du déplacement des pôles, il convient de ne pas confondre la précession qui décrit la variation à long terme de la direction de l'axe de rotation de la Terre, avec le déplacement des pôles géographiques sur la surface terrestre qui, en dehors de l'effet dû à la dérive des continents, est très lente (1° en un million d'années), ni avec les inversions des pôles magnétiques, malgré tout assez fréquentes sur l'échelle géologique (400 fois en 330 millions d'années).

Et pour ce qui est du changement climatique, la dérive des pôles magnétiques n'a probablement pas beaucoup d'influence sur le climat, qui est contrôlé, pour un point donné du globe, par le rayonnement solaire agissant sur le couple atmosphère-océans, car la dérive des continents est trop lente pour que cela se manifeste à l'échelle humaine.

Pour en revenir à la fameuse question de l'alignement des astres (qui au passage n'a rien d'un désastre), comme le donnent à voir les images divulguées des scientifiques de La Nasa, « vu de la Terre, le Soleil apparaît projeté devant la Voie Lactée (entre le 10 et le 30 décembre) », et il est attendu qu'il se projette sur le plan galactique vers le 21/12, mais ceci a lieu, comme nous l'a indiqué l'expert, chaque année. Donc ceci n'aura rien d'exceptionnel en cette date propagée du 21-12-2012 (notez que les superstitieux font correspondre la notion d'alignement des planètes à celui de l'alignement des chiffres présentant des numérotations qui se ressemblent ? dans l'ordre ou inversement : 21- 12-2012 ou 2102- 21- 12- comme pour signifier une sorte de coïncidence unanimiste, si médiatisée par les adeptes de l'ésotérisme recourant ,de nos jours, à l'ordinateur moderne pour services relevant de l'archaïsme traditionnel). Et dans l'alignement Terre-Soleil-Centre Galactique, la distance du Centre Galactique au Soleil est 1.6 milliard de fois la distance Terre-Soleil, puisque, comme nous l'instruisent les scientifiques, la force de la gravité varie comme l'inverse du carré de la distance, par conséquent cet alignement n'a strictement aucune influence gravitationnelle.

Patrick Rocher de l'IMCCE, nous édifie davantage sur la précession qui est le changement graduel de l'orientation dans l'espace de l'axe de rotation de la Terre (en 25765 ans), telle « une toupie qu'on lance à la main et qui se «balance» lentement. Les équinoxes sont les points sur le ciel où la projection de l'équateur terrestre coupe le plan de l'orbite terrestre (l'écliptique). Comme la précession est associée à la Terre, ces points se déplacent naturellement avec l'orientation changeante de l'axe de rotation. Cela est appelé la précession des équinoxes. »

Et à propos des inversions des pôles magnétiques, dont on ignore encore les causes, le chercheur affirme que ces phénomènes ont été très fréquents dans la préhistoire. Les périodes de stabilité sont en moyenne de 250 000 ans et les inversions très rapides, en moins de 5000 ans. La dernière inversion date d'il y a 780 000 ans. Au moins une fois le champ est resté inchangé pendant 30 millions d'années et on ne peut pas prédire quand il changera à nouveau, selon le chercheur qui considère que seuls les vrais alignements produisant des occultations sont d'intérêt scientifique. Ces derniers sont rares car les orbites de la Lune, la Terre et Mercure ne sont pas dans le même plan, à titre d'exemple, explique-t-il, les célèbres transits de Mercure sur le disque du Soleil reviennent 13 ou 14 fois par siècle, et ont lieu en Mai ou Novembre. Ils se suivent à des intervalles de 7, 13 ou 33 ans. Les éclipses de Soleil ou de Lune sont plus fréquentes car la période de révolution de la Lune autour de la Terre est plus courte que celle de Mercure autour du Soleil. Il y a au moins 4 éclipses par an (2 du Soleil et 2 de la Lune). Le nombre maximal est de 7.

Par ailleurs , concernant le fameux calendrier Maya et ce qu'il est supposé annoncer comme fin du monde le 21 décembre 2012, Éric Chapelle, animateur scientifique à l'Espace Mendès-France de Poitiers, a fait le point sur ce calendrier aztèque et la vision cyclique de cette civilisation précolombienne, en apportant un utile éclairage sur son fonctionnement. Ce dernier possède, selon lui, « un fonctionnement différent du calendrier contemporain universel en ce sens qu'il comprend deux périodes simultanées de 260 et 365 jours : le « Tzolkin » et le « Haab ». Une date est définie par les deux périodes et se reproduit tous les 52 ans. Pour dater des événements sur une période plus longue, le compte long a été? invente?. C'est un système qui peut s'apparenter aux jours, mois, années et siècles que nous connaissons. Chaque jour, la date est incrémentée ; au bout d'un certain nombre de jours (20 jours), le nombre de jours repasse a? zéro et la période qui s'apparente au mois est incrémentée, etc. »

Et Éric Chapelle d'évoquer- aux fins d'établir un instructif parallèle avec ce qui va suivre , l'épisode du fameux «Bug de l'an 2000" pour nous rappeler que le lendemain du 31/12/1999 du siècle écoulé , les horloges des ordinateurs allaient marquer un fatal 01/01/00 avec un double zéro (un double «rien»), et qu'étant donné que « l'informatique comme la nature ne supportant pas le vide, ce double ze?ro devait produire une panne généralisée . Un remède a été? d'écrire l'année non pas sur deux chiffres mais sur quatre et le 00 devenait 2000.».Et dans le comput Maya, poursuit-il, «certains archéologues se sont rendu compte d'un problème analogue. Le 21 décembre 2012, le compte long du calendrier maya passera du 12 19 19 17 19 au 0 0 0 0 0 (le compte long utilise les bases 13, 20 ou 18). » Curieuses analogies de ce Bug généralisé et fin du monde évoquée par les Mayas, mais comme le souligne l'animateur, en définitive, « si un calendrier a pour origine des cycles naturels (tel que l'alternance du jour et de la nuit, les lunaisons, les saisons...), la fin d'un calendrier n'est pas l'arrêt de la nature ! ». Et ce n'est pas la première fois qu'est annoncée une fin du monde, d'autres sempiternelles apocalypses sont prévues, dénombre Eric Chapelle, « comme par exemple le 13 avril 2036, qui semble d'ailleurs une date plus inquiétante parce qu'un astéroïde va frôler la Terre. Il y aura aussi 2102, 2126...même si, plus nous nous rapprochons de ces dates, plus les prévisions éloignent le risque », observe-t-il. Comme par le passe?, où il y eut les sombres annonces prédites pour 2000, 1910 et bien d'autres dates, mais aux risqués évaporés dès le rapprochement de ces dates présumées « fatidiques » !

Par ailleurs, il est utile de signaler ce que Milena Jugel, (doctorante en psychologie sociale), évoque à propos des stèles et des calendriers Mayas allant au-delà de l'an 4000 qui ont été à jour, ce qui signifie , déduit la chercheuse que les fins astronomes Mayas n'entrevoyaient pas de « fin du monde » en 2012. Autrement dit, ils prévoyaient une fin de cycle, probablement. Questionnée à propos des croyances incessantes, obsédées par la sempiternelle idée à ce que le monde ait une fin, la spécialiste en recherches sur l'origine des « croyances apocalyptiques », éclaire explicitement :

« Les fins du monde ont été imaginées dès le début de l'humanité, ou plutôt dès que la conscience de la mort est apparue. Il est nécessaire d'imaginer la fin, cela permet notamment de croire qu'on peut la prédire, voire la contrôler. Dès lors que la conscience de la mort est apparue, et que des groupes sociaux sont nés, capables d'imaginer un destin commun, alors la fin du monde est née et les discours sur elles se sont transmis ».

Poursuivant son raisonnement, la chercheuse estime qu'on peut considérer la fin du monde traditionnelle (c'est-à-dire l'apocalypse), comme une forme de croyance parmi d'autres, à mettre au même plan que les croyances en un bouleversement écologique brutal ou les croyances en la fin du calendrier maya, précisant « ce qui importe ici c'est d'imaginer une fin, et que cette fin soit concordante avec notre manière habituelle de voir les choses. On voit mal un athée penser que le grand ravissement se produira, et un fervent catholique penser qu'aucun jugement n'aura lieu, même si parfois certains renversements de croyance peuvent surprendre. On a autant besoin d'imaginer la fin du monde que sa propre fin, tout comme on a autant besoin d'en savoir sur notre naissance que sur ce qui a précédé. La fin du monde est rassurante car elle magnifie la mort, elle la transcende en englobant tout le monde, pas seulement l'individu qui y pense. Et les images que les croyances modernes transmettent (notamment via les nombreux films parlant de l'apocalypse) permettent également de cristalliser cette peur, de la cibler pour amoindrir l'angoisse que les idées de fin du monde et de mort peuvent engendrer.»

En fin de compte, «la» croyance en la fin du monde n'existe pas en tant que telle, indique la psychosociologue, cette «fin apocalyptique» étant considérée comme inévitable par la plupart des personnes dans la plupart des cultures, ce sont donc plutôt «les» croyances en la fin du monde qu'il faut considérer. Ces dernières dépendant, cela va sans dire, de la culture des individus, de la manière dont ils perçoivent le monde encore en marche, des images que leur renvoient les médias, etc. Psychologiquement, toute personne a besoin de circonscrire son monde, de croire en un certain début et une certaine fin, souligne la doctorante en psychologie sociale, ajoutant que « la religion est une manière parmi d'autres de voir ces éléments, et les manières non religieuses d'expliquer le monde sont loin de manquer. Ce qui importe ici encore, c'est la certitude qu'on a à propos de ses croyances. La religion a bien entendu un rôle dans les croyances en la fin du monde, mais ce qui est caractéristique des religions est qu'elles transmettent ces croyances depuis des centaines d'années, par écrit, ce qui a pour effet une légitimité perçue plus importante, légitimité accrue par le nombre d'adeptes. La science a ces dernières décennies acquis la légitimité sociale, et la certitude que cette légitimité permet, éléments qui étaient avant uniquement le fait des religions. Les fins du monde sont donc et religieuses et païennes, le propre des fins du monde païennes est d'être moins transmises à travers le temps et les cultures. ». La chercheuse concluant, « D'un point de vue psychologique aucune croyance n'est supérieure à une autre : il importe avant tout que l'individu qui croit d'une certaine manière à la fin du monde ou à son début, retire un bénéfice de cette manière de croire. ».

Avant de clore, il sied de signaler, peut-être, qu'en conclusion de ses propos édifiants l'animateur Eric Chapelle, a apostrophé son auditoire sur un ton facétieux avec cette question : « Quelle sera la véritable date de la fin du monde ? » Question à laquelle il fournira une réponse ironique mais assez sensée : « Peut-être le jour ou? le monde basculera dans l'obscurantisme. ». Et effectivement le pire cataclysme qu'on puisse imaginer ce n'est pas celui d'ordre cosmique, naturel, pouvant survenir dans des milliers d'années ou bien avant, mais c'est celui qui zappe et formate les consciences en les mettant dangereusement en berne quand l'idéologie ou l'obscurantisme prennent le dessus sur le bon sens ,clair, ou la perception lucide , scientifique -objective et spirituelle - saine des êtres et des choses : ces garde-fous indispensables contre les mille et une interprétations à tort et à travers des croyances erronées et pseudo- vérités présentées faussement comme scientifiques ou religieuses. Mais qui dans le fond n'ont absolument rien à voir avec les fondements authentiques du Savoir éclaireur et de la Spiritualité vivifiante, garants de la préservation, et promotion de la vie, de la nature et de l'Humanité, en général, en notre fragile vaisseau Terre.

Au finish de ce tour d'horizon sur cette question de « fin du monde » colportée un peu partout et de tout temps, il faut retenir que cette fin ultra-médiatisée pourrait être d'ordre cosmique dans des milliers d'années, donc, comme l'avancent les scientifiques, les religieux comme les musulmans considérant, pour leur part, que les temps de sa survenue ne sont connus que du seul divin Mystère. Quant à l'humble rapporteur de ces lignes, il croit bien, entendu à sa manière, à ces croyances, et il se dit persuadé qu'on assiste en chaque époque et période déterminées de l'histoire, à la fin d'UN monde. C'est-à-dire à la fin d'un règne, d'un crédo de croyances tombé en désuétude, à la fin d'une idéologie, d'un système sociétaire, d'un système politico-économique et social, ou tout simplement à la fin d'une belle histoire d'amour qui représente pour celle ou celui qui ne s'en remet pas la pire des fins du monde qui soient. N'est-ce pas Lamartine qui a légué à ses semblables frères humains ce vers immémorial : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ! En d'autres termes, quand les êtres chers viennent à vous manquer et lorsque la solidarité humaine fait défaut, que les cœurs ces dessèchent, que les personnes deviennent des numéros de séries et catalogués en chiffres d'affaires dans des univers froids confondant croissance exponentielle avec développement socioculturel et environnemental, la fin du monde est là, présente ! Que ce soit tout autour ou dans les lointains recoins du globe, sévissant impitoyablement, comme dans le règne de la jungle de la loi de la force et non dans celui des Humains tenus d'observer plutôt la force de la loi, et veiller de façon hautement responsable, par conséquent, aux droits de la vie , de la nature et de la coexistence pacifiste avec autrui. De la sorte aucune fin du monde ne pourra planer comme une épée de Damoclès sur les têtes des enfants du sixième continent des cinq contrées connectées du village global que l'on souhaite voué à un avenir de dialogues civilisationnels des plus sereins. Pour entrer de plein pied dans le nouveau paradigme de l'histoire clôturant la fin de l'ancien monde et ouvrant sur les perspectives du nouveau encore à ses balbutiements en l'aube de ce troisième millénaire?