Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

L'après-pétrole : un mirage ?

par Ali Brahimi

Depuis l'aube de l'humanité, et jusqu'à la fin des temps, l'être humain a été et il restera constamment préoccupé par ses besoins alimentaires, et instamment polarisé sur les voies et moyens lui permettant de diversifier les sources d'énergie devenant malheureusement, pour certaines d'entre elles, de plus en plus polluantes voire générant de multiples nuisances, provoquant des malheurs, maladies et stress... sévissant notamment dans les milieux urbains populeux, d'autant plus que pas moins de 75 % de la population mondiale sont concentrés dans les villes des cinq continents.

Afin de préserver l'environnement du genre humain et bien d'autres êtres vivants, devenu ainsi fortement dénaturé, et de protéger les milieux naturels, heureusement encore exubérants de vitalité pour beaucoup d'entre eux, des nocivités en tous genres, devenant agressives en tout point de vue, les élites scientifiques, entre autres bonnes volontés avant-gardistes, se concertent à tous les niveaux et avisent avec insistance celles politiques et autres puissances de l'argent, des conséquences de l'amenuisement et des gaspillages - altérations - notamment des terres agricoles et forestières, des ressources animales et végétales, aussi bien terrestres que marines, et ce, malgré les avancées technologiques reparties dans leurs différents milieux devenus malgré tout altérés et, enfin, elles nous avertissent instamment des risques d'assèchement, à terme, des sources vitales d'énergie dont, en premier lieu, l'eau, les hydrocarbures... qui vont diminuer sensiblement, par rapport à l'accroissement et la répartition spatiale de la population mondiale, à la fin des années 50 de ce siècle, prédisent certaines thèses avérées.

 Cependant, les différents pays ne sont pas tous logés à la même enseigne en termes d'imaginations d'autres ressorts salvateurs. En effet, les approches alimentaires qu'énergétiques diffèrent, radicalement, entre celles développées qui ont tout ou presque et d'autres qui n'ont rien ou peu de choses. En d'autres termes, l'avenir des nations est de moins en moins lié à la volonté collective de celles-ci, et ce, malgré le leadership de celles dites avancées dans les secteurs ci-dessus mentionnés, et dans bien d'autres.

 Néanmoins, elles envisagent des progrès et autres palliatifs performants dont la biotechnologie, avec ses multiples impacts et prolongements porteurs d'espoirs pour l'agriculture d'une part, et, d'autre part, ainsi que pour l'énergie éolienne s'étalant de plus en plus partout, électrique ainsi que solaire promise à tant d'utilisations jamais imaginées auparavant, et ce, pour les nécessités grandissantes du genre humain se concentrant assurément et intensément dans des mégapoles qui vont s'accroîtrent dans le futur d'ici quelques décennies. Ainsi, un autre monde est en train de se dessiner subrepticement. Indéniablement !



APRES LA COLONISATION DES TERRES PAR LES EMPIRES EUROPEENS DES SIECLES PASSES EST SURVENUE L'APPROPRIATION DE LEURS «VESTIGES» PAR CELUI DU FLEUVE JAUNE

Ainsi, le défunt érudit Malek Bennabi avait prédit cet enchaînement historique défini en colonisabilité de certains peuples disposés, maladivement, à ce retour de manivelle récurrent du simple fait qu'ils n'ont pas su et/ou voulu utiliser, dans le bon sens, leurs propres ressorts, afin de consolider leur souveraineté et de valoriser au mieux les terres autrefois colonisées ainsi que les autres ressources naturelles dont ils disposent. Aussi, leurs gouvernants et autres accointances liées les dilapident ou bien s'en servent à leur guise pour consolider leur pouvoir constamment menacé car basé sur de l'injustice, la manipulation et la gabegie et qu'en plus ne profitent qu'à une minorité composée de clientèles et autres laudateurs invétérés obnubilés par l'esprit du clanisme et autres gangstérismes «intellectuels» alors que les enjeux, liés à l'alimentation, nécessitent des ressorts de netteté, d'honnêteté et surtout de professionnalisme afin de peser le pour et le contre des politiques agricoles menées à ce jour pour mieux rebondir, ensuite, par d'autres non seulement par le biais de publicités souvent tapageuses, assommantes et ridicules, mais par une franchise directement dévoilée directement aux paysans.

 A l'état actuel des choses, les milliers de harraga d'ici, et d'une manière générale d'Afrique, sont en majorité issus du monde rural. L'exode des ruraux prend ainsi d'autres allures ! En plus de leur soif de voir d'autres paysages, ils acceptent toute aide y compris criminelle pour qu'ils puissent regagner d'autres cieux qui, à leurs yeux, seraient plus bleus y compris dans la couleur de l'au-delà ! Pourtant que l'Afrique est belle et riche. Malheureusement, ce sont ses gouvernants qui sont laids, en termes de bonne gouvernance, et pauvres d'esprit bien évidemment.

 Cette semaine, une émission diffusée sur TV5 a montré des Chinois en train de mette en valeur des terres au... Cameroun, sur des terres en friche anciennement cultivées ainsi que d'immenses rizières nouvellement mises en place. Plus de 2,5 millions d'ha ont été ainsi achetés dont une grande partie sur le continent africain et que les Chinois viennent en tête de peloton dans ce domaine et dans bien d'autres. En Algérie, on compte sur le genre oriental mais pas sur le chinois uniquement. C'est en quelque sorte une colonisation choisie que subie. Où est la différence ? Le proche avenir nous le dira ! En attendant, espérons d'autres approches liées au devenir de notre agriculture qui était la plus performante d'Afrique. Grâce à l'effort et la libre entreprise basée sur le cycle de vie des végétaux et des animaux et non celui des... chèques à blanc.



L'ENERGIE ELECTRIQUE, COMBINEE A D'AUTRES, EST EN TRAIN DE FAIRE DU CHEMIN EN VOITURE, PAR RAIL, DANS LES AIRS, SUR LA LUNE ET BIEN SUR D'AUTRES CHOSES

Au cours des années 2010 et 2011, la maison Renault en France, pour ne citer que celle-là, elle a programmer produire en série des petits modules de véhicules électriques capables de traverser 160 km en autonomie. Des stations de recharge par prise de courant électrique seraient installées tout au long de leur circuit. A l'image de celles fonctionnant au carburant. Leur vitesse serait de 100 km/heure et même plus. Cette voiture serait surtout utile voire idéale pour les habitants de grands mégapoles et autres centres urbains fortement habités. En d'autres termes, là où gîte et circule la majorité de la population. Bien que ce ne soit pas une nouveauté, mais qu'en revanche, c'est un moyen permettant de diminuer sensiblement la pollution due à l'émanation de l'oxyde de carbone issu du carburant, sous toutes ses densités, responsable de tant de désagréments.

 Le coût de l'acquisition dudit véhicule va être certainement salé. De 7 millions de dinars à plus d'après ses promoteurs. Ce prix est compensé par les multiples avantages que dégage ce genre de voitures, et ce, dans divers domaines aussi bien de sécurité, de confort et surtout environnemental. Sans compter que dans quelques années, son coût diminuera relativement, et ce, à la suite d'améliorations prévues dans ce sens que dans d'autres.

 En plus des avancées et acquis enregistrés à ce jour, en la matière, certaines projections d'avenir laissent espérer d'autres conquêtes futuristes au profit de l'humanité. A titre de démonstration sur les effets immenses et multiples bénéfices de l'énergie électrique, il serait non blasphématoire de notre part de laisser supposer, voire affirmer, que le célèbre savant physicien Thomas Edison pourrait bien avoir sa place au paradis au vu des milliards d'êtres humains profitant des immenses bienfaits de l'énergie électrique, notamment dans les domaines de la santé et du bien-être en général, ainsi que des effets de la lumière, synonyme de divinité, sur le tempérament des gens !

 En plus de ses immenses bienfaits, elle ne pollue en rien notre environnement par rapport au nucléaire et les hydrocarbures, malgré les espoirs qu'on y attache démesurément dans ce sens, qui cependant reste utile pour des applications dans certains domaines seulement. Dans tous les cas de figures, nous semble-t-il, l'avenir résidera dans l'utilisation rationnelle des éléments fondamentaux qui nous entourent, notamment le soleil, le vent..., et déterminent le devenir de notre environnement. Alors, l'après-pétrole un leurre ? Pas si sûr au vu des «états» de ce fossile et du sommet des plus riches du monde au cours de cette semaine !